Réseaux Articulate :

Articulate

11 astuces pour réussir la phase de storyboarding de votre projet e-learning (avec des templates gratuits !)

11 astuces pour réussir la phase de storyboarding de votre projet e-learning (avec des templates gratuits !)

Même si vous débutez dans le domaine du e-learning, vous avez certainement déjà entendu parler de storyboard. Mais qu’est-ce qu’un storyboard en e-learning, au juste ? C’est un document ou un fichier élaboré lors de la phase de conception pédagogique pour détailler la structure et le contenu du module.

Les modules e-learning à base de diapos – comme ceux créés dans Storyline 360 – comportent de nombreux éléments à concevoir : le contenu, la navigation, les activités interactives, les visuels…. Commencer avec un storyboard vous permet de vous assurer que vous êtes sur la bonne voie avant que ce soit trop difficile ou trop chronophage de faire marche arrière.

Si vous utilisez une appli web simple, comme Rise 360, vous pouvez sauter l’étape du storyboard et commencer directement par réaliser votre module. Puisque la navigation et la mise en forme sont déjà prédéfinies, il ne vous reste plus qu’à vous concentrer sur le contenu. Et parce que le développement se fait facilement et rapidement, si vous voulez faire des modifications plus tard, vous pourrez le faire sans perdre de temps !

Dans cet article, nous allons donc nous concentrer sur le storyboarding des modules à base de diapos.

1. Définissez l’équipe projet

Avant de bâtir le storyboard, identifiez toutes les personnes qui participeront au projet et définissez leur rôle. Ces informations vous permettront de déterminer le niveau de détail requis dans le storyboard. Par exemple, si la personne qui conçoit le storyboard n’est pas celle qui fait le montage dans l’outil auteur, il faut vous assurer que le document contienne toutes les informations nécessaires pour le développement. Pour ce faire, vous pouvez utiliser ce modèle de matrice de responsabilités, par exemple.

2. Faites une étude de faisabilité

Renseignez-vous sur les outils qui seront utilisés pour le projet ainsi que sur les compétences des membres de l’équipe avant de commencer le storyboard afin de vous assurer que tout ce que vous y mettez est réaliste et adapté.

3. Réfléchissez aux activités pédagogiques

Pensez aux activités pédagogiques que vous voulez inclure dans votre module et comment vous voulez les séquencer. Demandez à votre client (interne ou externe) s’il a déjà une idée des exercices qu’il souhaite inclure afin de vous assurer de les incorporer lorsque vous élaborerez le storyboard.

Les efforts que vous consacrez à ces étapes de planification vous éviteront de perdre du temps plus tard. Une fois ces étapes accomplies, vous serez prêt à commencer la phase de storyboarding à proprement parler.

4. Choisissez votre outil

Il n’y a pas de bonne ni de mauvaise manière de concevoir votre storyboard. Certaines personnes préfèrent le rédiger dans Word, d’autres l’élaborent avec PowerPoint, et d’autres encore le réalisent directement dans l’outil auteur qu’ils vont utiliser plus tard pour monter le module.

En fonction du projet, vous aurez le choix ou non de l’outil. Parfois c’est le client qui décide du format du storyboard. Quand j’ai le choix, je préfère créer mon storyboard directement dans l’outil auteur, en l’occurrence Storyline 360. C’est un vrai gagne-temps ! De cette manière, je n’ai pas à copier-coller mon contenu du storyboard à l’outil auteur au moment de commencer à développer le module. En plus, grâce à l’intégration avec Review 360, cela me permet de partager un storyboard fonctionnel (ou prototype) facilement avec l’équipe projet pour approbation. Pour plus d’infos sur ma méthode, consultez cet article : Créez des storyboards comme un pro avec Storyline 360 et Review 360.

Peu importe le format de storyboard que vous choisissez, ne sautez pas l’étape de storyboarding quand vous créez un module à base de diapos. Il vaut mieux prendre un peu de temps au début du projet pour organiser son travail car cela évitera de faire et de défaire pour refaire plus tard – ce qui prend plus de temps et d’argent ! Une fois que vous avez réalisé ces 4 premières étapes, vous êtes prêt à attaquer le storyboard.  

5. Utilisez un template

C’est enfin le moment satisfaisant de rassembler toutes les informations que vous avez en un seul endroit.

Si vous avez un modèle (ou template) de storyboard que vous avez déjà utilisé et que vous aimez bien, alors utilisez-le. Si vous n’en avez pas, voici quelques templates pour vous aider à démarrer :

Vous pouvez les utiliser tels quels ou les adapter pour qu’ils correspondent mieux à vos besoins.

6. Déterminez le niveau de détail nécessaire

Ici, l’enjeu est de détailler assez l’information sans perdre l’équipe en chemin, noyée par trop de détails (navigation, liens, éléments multimédias, textes, activités interactives, éléments à l’écran et notes de production…) Finalement, le niveau de détail requis dépendra de qui développera le module suite à l’élaboration du storyboard. Si c’est vous, vous n’avez certainement pas besoin de décrire les animations que vous imaginez mettre, par exemple. Mais si c’est quelqu’un d’autre, il faudrait peut-être inclure ce type d’informations afin de vous assurer que le résultat final ressemble à ce que vous aviez imaginé.

7. Faites une mind map

Si vous concevez un module avec des embranchements complexes, une carte mentale ou « mind map » pourrait vous être utile. Ainsi, votre équipe verra en un coup d’œil où l’apprenant devrait être dirigé à chaque point de décision. Comprendre l’enchaînement des diapositives est souvent plus facile lorsqu’il est présenté de manière visuelle plutôt que dans un tableau.

Pour créer ce type de carte, vous pouvez refaire le plan de votre module sur une seule diapo dans PowerPoint, en utilisant des rectangles pour représenter vos diapos. Ou bien, si vous utilisez Storyline 360, vous pouvez simplement réaliser votre storyboard en ajoutant les embranchements puis prendre une capture d’écran de votre projet dans l’affichage Story View, qui permet d’avoir une vue d’ensemble du projet.

8. Mettez en place un système de numérotation de diapositives

Donnez à chaque diapositive un titre de référence unique et définitif, qu’il soit composé de chiffres, de lettres ou des deux (A001, A002, A003 et ainsi de suite). Puis, lorsque vous développez le prototype de votre module, écrivez ces titres de référence sur les diapositives, afin de vérifier que leur contenu corresponde bien à ce qui était noté dans le storyboard. C’est particulièrement utile lorsque vous changez l’ordre des diapos en cours de route, car vous vous servirez de la référence et non de la position de la diapo au sein du projet.

9. Utilisez votre storyboard comme outil de relecture et de validation

Un storyboard n’est pas uniquement un document de référence, c’est un outil que vous pouvez utiliser en interne pour vous assurer que l’ensemble de l’équipe a le même niveau de compréhension du projet et auprès du client pour faire valider le plan du module. Ce document vous permettra d’arriver à un consensus sur le contenu et l’approche pédagogique, de vous assurer que le projet reste dans le périmètre défini et d’anticiper les problèmes avant de démarrer la production.

Comme expliqué plus haut, si vous utilisez Storyline 360 pour créer votre storyboard, vous pouvez le publier sur Review 360 pour permettre aux membres de l’équipe projet et à votre client d’ajouter des commentaires directement.

Si votre storyboard est au format Word, utilisez la fonction « suivi de modifications » pour voir d’un coup d’œil ce que chacun a modifié et accepter ou non ces changements.

10. Servez-vous du storyboard pour consolider les retours clients

Si vous utilisez Review 360, alors vous pouvez sauter cette étape car tout est déjà au même endroit : les commentaires apparaissent accompagnés de la capture d’écran concernée !

Mais si vous utilisez un autre outil, comme Word ou PowerPoint, je vous conseille de basculer sur un outil similaire mais collaboratif. Par exemple, au lieu d’utiliser Word, utilisez Google Docs. Et à la place de PowerPoint, utilisez Google Slides. De cette manière, tout le monde peut ajouter ses commentaires sur la même version du document et vous ne vous passerez plus votre journée à consolider les commentaires. Si vous utilisez Word ou PowerPoint pour vos relectures, je vous conseille de lire cet article, qui vous fera peut-être changer d’avis : Vous publiez en Word pour vos relectures ? Voici pourquoi et comment passer à Review 360

D’autre part, d’un point de vue efficacité, il vaut mieux fixer une date butoir pour la réception des retours, pour éviter de les recevoir au compte-gouttes.

11. Étudiez le storyboard et identifiez les parties qui peuvent être développées en parallèle

Si vous travaillez en équipe, vous pouvez gagner du temps au montage de votre module dans l’outil auteur en divisant le module en plusieurs parties. Dès le storyboard, vous pouvez identifier les parties du module qui ne se chevauchent pas et qui peuvent donc être développées en parallèle, puis assemblées dans un seul fichier à la fin. Attention cependant : si vous décidez de travailler de cette manière, il faut bien se mettre d’accord sur qui fait quoi et la façon dont vous allez vous assurer que personne n’écrase le travail fait par l’autre. Sinon, vous risquez d’avoir de mauvaises surprises !

Le mot de la fin

Lorsque le storyboard est terminé, tout le monde aura une vision globale de ce à quoi ressemblera le module. Cette étape est la clé de la réussite de votre projet, car elle permet de s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde et d’anticiper la suite. Si vous prenez le temps qu’il faut pour bien définir le déroulé de votre module dans le storyboard, vous gagnerez du temps aux prochaines étapes. 

Vous avez des astuces ou des bonnes pratiques à partager sur le storyboarding ? Partagez-les dans la zone de commentaires ! Et n’oubliez pas de nous suivre sur Twitter et de vous abonner au blog  pour ne rater aucune astuce e-learning.

Community Manager International chez Articulate et experte e-learning passionnée possédant des années d’expérience dans la création de modules e-learning efficaces.